Dans quel cas la chirurgie laser est-elle contre-indiquée ?

Le chirurgien doit évaluer de nombreux facteurs pour déterminer l’admissibilité d’un patient à la chirurgie réfractive. Il restera votre interlocuteur privilégié avant, pendant et après l’intervention.

Il est nécessaire d’être majeur avec une vision stable depuis au moins 2 ans. La correction à apporter ne doit pas être trop importante. La chirurgie réfractive au laser de la myopie se limite à 10 dioptries. La chirurgie de l’hypermétropie se limite à 6 dioptries tandis que celle de l’astigmatisme se limite à 5 dioptries. Dans ces rares cas, d’autres chirurgies peuvent être proposées comme la mise en place d’implants intraoculaires.

La cornée doit être d’une épaisseur suffisante, une cornée étant considérée comme fine sous les 500 microns d’épaisseur.

La cornée doit également ne présenter aucune anomalie de « forme », c’est à dire que sa surface doit être parfaitement régulière et solide. La moindre fragilité risquerait d’être aggravée par un acte chirurgical. C’est pour éviter cette complication que nous réalisons systématiquement une topographie cornéenne sur les appareils les plus performants du marché afin de dépister ce que nous appelons un kératocône frustre.

Par ailleurs, un kératocône avéré, souvent connue du patient est une contre-indication définitive.

Enfin, une sécheresse oculaire notable peut contre-indiquer la chirurgie, mais rassurez-vous la plupart des sécheresses pourront être traitées en préopératoires ! Une sécheresse pourra orienter le chirurgien vers une technique chirurgicale plutôt qu’une autre.