Plus de 60% des informations collectées et analysées par le cerveau proviennent de ce que voient nos yeux.

Aujourd’hui un grand nombre de pathologies oculaires peuvent être soignées de façon durable, grâce au développement des techniques chirurgicales.

Cela sonnerait-il la fin de la prescription de lunettes et de lentilles de contact ?

La chirurgie réfractive permet une offre de soins des troubles visuels de plus en plus importante, avec un résultat fiable.

La chirurgie réfractive, une révolution dans la chirurgie ophtalmique.

La chirurgie oculaire : une histoire qui remonte au 20ème siècle

Qui dit laser pense modernité, technique futuriste, film de science-fiction. En matière de chirurgie oculaire, il faut pourtant remonter au tout début du 20eme siècle, incroyable non !

Quelles sont les techniques utilisées pour les opérations des yeux, et comment sont-elles apparues ?

Déroulons le fil du temps :

• 1898 : Leedert Jan Lans décrit une kératotomie radiaire c’est-à-dire une incision de la cornée pour aplanir la région centrale et ainsi corriger la myopie. Il n’y a pas de laser employé alors, mais cette intervention ouvre la voie.
• 1930 : Au Japon, le chirurgien Sankichi Sato (1857-1943) découvre le potentiel du laser, mais les résultats ne sont pas probants. Les décennies suivantes, les techniques se perfectionnent.
• 1950-60 : La chirurgie oculaire consiste en la congélation d’une lamelle de cornée, qui est remodelée, puis replacée et suturée sur la cornée. Cette technique est mise au point par le docteur colombien José Barraquer.
• 1985-1986 : Apparition des implants.
• 1987 : Première utilisation du laser Excimer en chirurgie oculaire pour modifier la forme de la cornée.
• 1990 : Première utilisation de la technique Lasik (découpe du capot cornéen puis remodelage de la courbure de la cornée).

– Apparition de la micro-incision (environ 3,2 microns (µm))

– Mise en place d’un implant pour un changement de cristallin. Cette technique est utilisée dans l’opération de la cataracte.

– Essor de la technologie « laser femtoseconde » pour réaliser le capot cornéen

Le laser : une révolution pour les opérations des yeux

La découverte du laser a révolutionné la chirurgie des yeux, que ce soit dans la cicatrisation d’une déchirure rétinienne, la correction d’un défaut de vision, la facilitation dans le traitement de la cataracte… les usages ophtalmologiques du laser sont multiples et performants, mais la chirurgie réfractive s’adresse-t-elle à tous ? Problèmes de cataracte, défauts de réfraction de la cornée comme la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie, peuvent être corrigés par les lasers et l’implantologie, il faut toutefois que vous soyez éligible.

L’évolution de la chirurgie oculaire

Des premières interventions en 1930 à nos jours de nombreux progrès ont été réalisés surtout depuis 1990, que ce soit dans l’innovation lasers ou l’implantologie, pour une meilleure correction optique.

Un espoir pour de nombreux patients

Les lasers évoluent, le laser Femtoseconde par exemple offre une sécurité et une qualité accrue dans la découpe du capot cornéen de LASIK.

Des améliorations dans le système de guidage, d’alignement et de centrage des impulsions lasers permettent le traitement de pathologies comme la forte myopie et l’astigmatisme prononcé.

L’implantologie avec le développement des implants de cristallin artificiel dits « multifocaux »et « toriques » améliorent le traitement de la cataracte. Les grandes amétropies (myopie ou hypermétropie) ne pouvait bénéficier de la chirurgie au laser peuvent maintenant être opérées avec la mise en place d’implants intraoculaires type ICL ou IpCL. Et demain, certaines pathologies, comme la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge), seront peut-être guéries grâce à cette chirurgie ambulatoire.

Un dialogue patient-praticien indispensable

Les attentes des patients, les bénéfices de la chirurgie des yeux sont nombreuses, cela passe par choisir la bonne clinique de la vision, prendre rendez-vous avec un des praticiens afin d’établir un diagnostic, puis, le jour de l’intervention chirurgicale, il vous sera fait une anesthésie locale grâce au collyre. Comme ces interventions sont courtes et fiables, elles permettent un rétablissement rapide et des risques réduits.

Toutefois, comme dans toute intervention, les risques existent, effets de halo, sécheresse oculaire et sur ou sous correction font partis des effets secondaires bénins. Il convient d’en parler avec votre praticien, être informé, c’est éviter du stress avant le passage au bloc opératoire et post-opératoire.